Outre, bien sûr, le final de la troisième saison de Game of Thrones, il n’existe rien de plus brutal que de voir son téléphone voltiger droit vers le vide, sans pouvoir rien faire d’autre que l’observer... voltiger droit vers le vide.
Quoique.
Constater des couleurs n’existant pas encore dans l’arc-en-ciel illuminer mon écran extrêmement décédé figure désormais assez haut dans la liste.
De vous à moi, la relation fusionnelle que j’ai avec mon téléphone n’était peut-être pas ce que Steve Jobs avait en tête lorsqu’il a inventé le prototype du tout premier iPhone.
Ou alors visait-il exactement cela ; auquel cas, bravo monsieur, vous n’étiez pas surnommé « visionnaire » pour rien.
Bref. Depuis l’incident, il me faut bien toucher de l’herbe, comme on dit.
Mais plutôt que d’en tomber en syncope, cela m’a doucement fait réaliser à quel point notre bien-être en société dépend d’un ingrédient fort souvent oublié : la communauté.
Et vous allez sans doute rire : au moment où je l'ai réalisé, je n’avais pas un, mais deux nouveaux iPhones miraculeux entre les mains.
CE SERA VIRAL HIER
Avant de plonger dans le « pourquoi » de ces acquisitions soudaines, je vais me joindre aux potentiels soupirs désemparés qui ont suivi la lecture du fameux mot « communauté ».
Oui, votre soupir est valide. Moi non plus, je ne parviens pas à échapper à ce mot sur les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines.

Il apparaît partout et sous tous les formats : en memes, carrousels informationnels, vidéos TikTok aléatoires, phrases publiées sur X.
De quoi rivaliser avec les grands indétrônables du langage numérique actuel. Oui, je parle bien ici des termes « trauma bond », « narcissique », « anxieux-évitant » et « toxique ».
Alors encore une fois, votre soupir est valide. Mais juste pour la durée de cette infolettre.
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