Il est grand temps pour moi de vous révéler la vérité.
Après tout, cela fait presque trois mois que Chambre d'Écho existe et que, d'un courriel à l'autre, j’y partage les actualités et réflexions personnelles qui tapissent mon univers journalistique. Vous faites autant partie de mon quotidien que je ponctue désormais le vôtre.
Alors... oui.
Je pense vous devoir ce dernier degré d’honnêteté.
La raison d’être de Chambre d’Écho a toujours été de pouvoir un jour écrire une lettre d'amour aux espaces liminaires.

Par « espaces liminaires », j’entends ces lieux délicieusement claustrophobiques, hors du temps et en marge de notre quotidien.
Ceux qui semblent autant être un morceau oublié de nos souvenirs d'enfance qu'une porte vers « une surréalité inquiétante », comme les décrit The New Yorker.
Dedans, on compte donc ces couloirs d’hôtel feutrés et interminables, ces hôpitaux vides aux lumières agressivement blafardes, cette passion pour les labyrinthes monochromes que partagent les stations de métro Square-Victoria (Montréal) et Auber (Paris), ou encore ces centres d’achats qui n’ont plus vu un seul client depuis février 2017.


Station Square Victoria (Source : 6heuresplustot / Wordpress). Station Auber (Source : RATP)
Pour certains, ces espaces sont la manifestation visuelle d’une crise d’angoisse. D’autres les traversent avec indifférence, inconfort diffus ou simple curiosité passagère.
Pour moi, ce sont des sources intarissables de réconfort, de nostalgie, de renouvellement créatif et parfois même, une invitation à respirer autrement.
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