Réalisé par Will Prosper et produit par l’Office national du film du Canada, reXistence explore l’histoire occultée des communautés afrodescendantes au Canada. Le film, composé exclusivement d’archives, réveille une mémoire effacée et met en lumière la force de celles et ceux qui ont résisté. Il dévoile le visage de la violence systémique, rend hommage aux luttes passées et nous confronte à un présent qui, bien souvent, a déjà existé.

Le titre de ton court-métrage, reXistence, imbrique plusieurs sens paradoxaux, allant de l'existence nouvelle au retour dans le passé en passant par l'idée d'un cycle sans fin.
Était-ce l'effet voulu ?
Je pense que tu as tout touché. Le titre est né d'un désir d'honorer la mémoire des géants qui se sont tenus debout pendant des années pour mener cette résistance.
Grâce à ces personnes-là, j’ai pu me tenir debout. En pensant à elles, parce qu’elles tombent souvent dans l’oubli, on marque leur existence.
On marque aussi notre existence en tant que communauté afro-descendante ici, au Canada, puisque 95 % des images de ReXistence viennent d’ici. Trop souvent, on se tourne vers les États-Unis, comme si notre existence et nos mouvements de résistance d’ici n’avaient jamais été reconnus.
Pourtant, ils sont bien réels et ancrés depuis longtemps. Il y a une forme de réexistence dans le fait de se recréer à travers tout cela et reprendre le contrôle de notre propre narration.
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